Traiter les spasticités

Lundi 14 et Mardi 15 décembre

Centre de conférence  66bis rue BOISSIERE PARIS

Journées organisées en partenariat entre le CDI et l’Institut Motricité Cérébrale

Gestion des inscriptions : Institut Motrice Cérébrale
01 45 58 51 37 – secretariat@institutmc.org www.institutmc.org

“ Il est sans objet de chercher la physiopathologie de « la » spasticité. Il y a en effet autant de physiopathologies que de définitions de « la » spasticité et peu s’en faut qu’il n’y ait autant de définitions que d’auteurs. La sagesse est donc d’isoler des facteurs cliniques bien clairs et dès lors d’en chercher la physiopathologie et si possible le traitement.

Pr Guy Tardieu

Cette remarque date de 40 ans et pourtant elle semble toujours d’actualité. Nous devons nous interroger sur ces différents facteurs cliniques et sur les conséquences sur le muscle et sur la fonction. Le muscle «spastique» est-il uniforme ? Est-ce seulement ses propriétés contractiles qui sont altérées ? Y-a-t-il une « spasticité » utile ?

Ces questions semblent importantes si l’on aborde la problématique du traitement de la «spasticité» et de ses conséquences sur le muscle. Nous essaierons de préciser les indications des différents traitements proposés (toxine, neurotomie, pompe à baclofène, rhizotomie…) et aussi leurs limites associés ou non à des traitements orthopédiques (plâtres, chirurgie,…). Nous chercherons enfin à définir la place et l’apport de la rééducation dans ces différentes solutions thérapeutiques.

Philippe Toullet, directeur pédagogique, Institut Motricité Cérébrale